MICHIELS

Questions et correspondances

ODYSSÉE – ENFER : AUX PASSIONS JOYEUSES

FLEURS DE L’OMBRE

Ce titre fait référence au recueil Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Dans cette sous-partie, Marc Michiels fait de nombreuses allusions à son travail photographique (Pictorialisme, Lumière de l’âme, Abstractions mélancoliques et Impermanence) où les couleurs rouge et noir dominent sa représentation du monde. 

Pour lui, la quête qu’il entreprend à travers l’écriture est à l’image de celle de Dante embarquant pour l’Enfer.

Mon guide, cependant, descendit dans la barque,
Puis il m’y fit entrer derrière lui ;
Quand j’y fus seulement, elle parut chargée.  

Extrait : Dante, La Divine Comédie, Editions Diane de Selliers, 2008.

Poème : Te souviens-tu de cet homme souffrant la mort ?

Ce poème relate une expérience vécue par Marc Michiels dans une première partie de sa vie. Confronté à la mort d’un proche, l’auteur se rappelle avoir formulé une promesse devant le lit du défunt. Quelques jours plus tard, il l’a rencontré en train de marcher à l’angle de l’immeuble où vit encore sa famille. Cet événement a profondément bouleversé la relation de l’auteur au monde. 

Poème : La mer noire nous transporte.

1- « sourire rouge » : l’expression « sourire rouge » puise sa source dans le poème « L’héautontimorouméos » de Charles Baudelaire :

Je suis de mon coeur le vampire,
– Un de ces grands abandonnés 
Au rire éternel condamnés,
Et qui ne peuvent plus sourire ! 

Extrait : Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Bibliothèque de la Pléiade, 1961.

2- « Eau mémoire de vie, mort de l’oubli » : « la mer noire » et « Eau mémoire de vie, mort de l’oubli » font référence au poème « Notre mouvement » du recueil Le Dur Désir de durer de Paul Éluard :

Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses
Le jour est paresseux mais la nuit est active
Un bol d’air à midi la nuit le filtre et l’use
La nuit ne laisse pas de poussière sur nous.

Extrait : Paul Eluard, « Notre mouvement », le Dur Désir de durer, Bibliothèque de la Pléiade, 1968.

3- « ormeaux » : il s’agit d’une métaphore. L’intérieur de la coquille de l’ormeau 

rappelle le tracé de l’Ordonnance de l’Univers imaginé par Dante dans La Divine Comédie.

Poème : Le commencement est la fin.

1- « pierre – symbole de la connaissance du monde » : la pierre en question provient du résultat d’une prise de vue effectuée par Marc Michiels au Musée de Minéralogie à la demande de l’Association Artistique de la Ville de Paris (P. 44.).

LA PAIX DES CHIENS

La paix des chiens fait référence à la chanson « Le chien » de Léo Ferré, comme un hommage à la réflexion de ce chanteur sur la place de l’artiste dans la société. 

Poème : Sortir du temps, c’est choisir son origine.

1- « et remplissons la terre sans être de Virgile » : ce vers fait référence au Chant VI de L’Énéide de Virgile, qui raconte la descente aux enfers d’Énée. Descendant au plus profond des entrailles de la terre, Énée et Sibylle se retrouvent devant le Styx où ils rencontrent des âmes errantes. Sibylle explique alors à Enée que ces âmes sont celles des morts n’ayant jamais reçu de sépulture. Elles sont condamnées à errer cent ans avant de pouvoir franchir le Styx.

2- « Ô radeau » : cette expression renvoie au tableau de Géricault : Le Radeau de la Méduse (1818-1819). 

Poème : Forces vitales invues.

1- « forces vitales invues » : Marc Michiels a créé ce néologisme en s’appuyant sur sa pratique de la photographie. Selon lui, l’art de la photographie est un moyen de rendre visibles « des sensations invisibles ». L’auteur perpétue ainsi le questionnement de Cézanne, Bacon : la notion de la « sensation » au travers de la Figure et de l’Abstraction.

Poème : Pouvons-nous voir sans contrainte ?

1- « corpuscules » : l’emploi de termes scientifiques (« isomère », « optique »), philosophiques (« immanence ») et la réflexion sur la place de l’art dans le spirituel font références aux ouvrages d’Henri Bergson, dont Matière et Mémoire (1896) qui traite du problème des rapports entre le corps et l’esprit, L’Évolution créatrice (1907) et L’énergie spirituelle (1919).

S’EN REMETTRE AUX ANGES

Fait référence à la tendance artistique de l’orphisme et s’inspire des œuvres de Kupka, Matisse et Kandinsky. Dans son recueil Aux doigts de bulles, Marc Michiels s’inspire des propositions de poésie de Guillaume Apollinaire pour rédiger ses calligrammes.

Poème : Ayant parcouru tous mes rêves et tous abandonnés.

1- « je tire le voile rouge » : ce vers fait écho à deux autres poèmes de l’auteur et clôt l’image du linceul : 
– « ombre du sourire rouge », extrait du poème « La mer noire nous transporte… ». 
– « il me sourit et me recouvre le visage d’un drap blanc », extrait du poème « Te souviens-tu de cet homme souffrant la mort ?… ».

2- « Psyché » : dans la mythologie grecque, Psyché est l’allégorie de l’âme. Elle est représentée communément sous sa forme humaine en train de chercher à retrouver l’amour d’Eros. Il s’agit également d’une peinture réalisée par Pierre-Paul Prud’hon, intitulée L’Enlèvement de Psyché (1808) – Musée du Louvre que Marc Michiels prit en photographie pour la série Corps et Corpuscules.

Poème : La nudité est parfois plus épaisse que l’eau salée.

1- « Aurons-nous un regard aimé ? » : ce vers fait référence à la légende d’Orphée descendant chercher Eurydice aux enfers :

Orphée, tremblant qu’Eurydice ne disparût et avide de la contempler, tourna, entraîné par l’amour, les yeux vers elle ; aussitôt elle recula, et la malheureuse, tendant les bras, s’efforçant d’être retenue par lui, de le retenir, ne saisit que l’air inconsistant.

Extrait : Ovide, Les Métamorphoses, Gallimard, 1992.

Poème : Que connaissez-vous de la mort ?

1- « ême » : ce néologisme est une contraction des mots « être » et « âme ». 

AUX TEMPS SUSPENDUS 

Les trois premiers poèmes de cette sous-partie ont été créés au cours de voyages que Marc Michiels a effectués au Japon. Les trois derniers ont été écrits à son retour en France. Véritables « tableaux » à part entière, ces poèmes expriment des sensations vécues et laissent entrevoir un monde à part, comme suspendu aux temps anciens ?

Poème : Merci pour l’eau.

1- « Toi qui sais m’abreuver, quelle est ton nom ? » : l’île du Japon est synonyme de féminité, d’origine, de fidélité, d’existence et de mémoire. Le mot « quelle » renvoie à cette notion et non à la recherche du nom.

2- « Au jour des cendres, cet endroit est le mien » : la première photographie que Marc Michiels a réalisée dans ce pays a été prise du haut de la tour Mori à Tokyo. Cette photographie laisse entrevoir une immense explosion, comme l’écho d’une catastrophe humaine toujours présente (P. 54-55.).

Poème : Passage à la vie des fragments.

1- « Des carpes tatouées au mur de ma mélancolie » : dans ce poème, Marc Michiels se projette au lendemain de sa propre mort. Les carpes tatouées, tout comme le Saké, symbolisent les offrandes que les japonais laissent auprès du défunt, en vu de son voyage vers d’autres mondes. Ce vers rappelle également le rôle symbolique des hommes réalisant les premières peintures rupestres. Ces images ancestrales, comme autant de signes du vécu, illustrent la place de l’homme dans le Cosmos. 

2- « tu sauras d’elle tout le voyage de ta vie » : Il s’agit d’une citation du chant X de La Divine Comédie de Dante :

Garde en mémoire ce que tu viens d’entendre contre toi
me commanda ce sage ;
et à présent sois attentif,
et il dressa le doigt : 
quand tu seras devant le doux regard de celle dont les beaux yeux voient toutes choses,
tu sauras d’elle tout le voyage de ta vie.

Extrait : Dante, La Divine Comédie, Editions Diane de Selliers, 2008.

ODYSSÉE – ENFER : AUX DOIGTS DE BULLE

UNE ORANGE AU GOUT DE NUAGE

Les poèmes de cette sous-partie font référence à de multiples voyages effectués au Japon et s’inspirent de l’expression « mono no aware » qui peut se traduire par « monde flottant ». Ces poèmes forment un prologue annonçant la sous-partie suivante Un amour chaque nuit voyage en grand secret, dont le titre fait référence à un poème de Paul Eluard, « Une femme chaque nuit voyage en grand secret », du recueil A Toute Epreuve (1930).

Poème : Dans le mouvement infini des traces du vécu.

La forme de ce poème représente un pétale de fleur de cerisier, en forme de goutte d’eau. A travers ce poème et les deux qui le précèdent, l’auteur explique ce que signifie le Figural : « une précarité amnésique de la pensée ». 

1- « Hana gumo » : cette expression japonaise signifie « nuage de fleurs » en Japonais. C’est également le titre d’une série de photographies que Marc Michiels a réalisée à partir de la série des Nymphéas de Claude Monet. Ces photographies sont toutes proposées en forme de gouttes d’eau (p. 67.).

Poème : Que nous reste-t-il ?

1- « Je Me Day » : la mise en exergue stylistique des lettres formant l’expression « Je Me Day » est un hommage à Léo Ferré interprétant « Night and Day », extrait de l’album Il n’y a plus rien (1973). Ici, « Je Me Day » peut signifier « je me souviens du jour où je t’ai vu ».

Poème : Après toutes ces années.

1- « imvisible » : il s’agit d’un néologisme, construit à partir des mots « image » et « invisible ».

2- « Galatée » : dans la mythologie grecque, Galatée est une des Néréides, fille de Nérée et de Doris. On trouve notamment la figure de Galatée dans trois œuvres qui ont inspiré Marc Michiels : Les Métamorphoses d’Ovide – Le Triomphe de Galatée, fresque de Raphaël réalisée en 1513 pour la Villa Farnesina (Rome) et Galatée, une peinture de Gustave Moreau (vers 1880).

2- « Avisible » : ce poème est construit autour d’un ensemble de deux structures de trois mots : 
– « 1forme » – « multiforme » – « flux formel »,
– « imvisible » – « indicible » – « avisible », 
– « Avisible » – lié à la structure d’un Haîku :

corps d’une pensée Avisible
aux côtés des gouttes de rosée
sur le seuil du printemps. 

Marc Michiels.

UN AMOUR CHAQUE NUIT VOYAGE EN GRAND SECRET

Marc Michiels mêle ses vers à ceux de Paul Eluard, dont la poésie semble dire « Tout est possible pour qui sait voir autrement ». Chaque poème s’accompagne d’une photographie réalisée au Japon, extraite de la série Catharsis. Deux de ces clichés (p. 182-183.) ont été pris à Nara, au Grand temple de l’est Kegon-shû daihonzan Tôdai-ji. 

PENETRER DU REGARD L’ETOFFE DES ETRES

Son titre fait écho à cette capacité qu’ont certaines personnes de « ressentir » l’âme des autres. Dans Les secrets de la maturité, extrait du journal d’Angermann, Hans Carossa écrivait en 1941 : 

L’homme est la seule créature de la terre qui ait la volonté de regarder à l’intérieur d’une autre. 
Sur cette volonté de regarder à l’intérieur des choses,
de regarder ce qu’on ne voit pas,
et qu’on ne doit pas voir,
se forment d’étranges rêveries rendues.

Hans Carossa.

ANANKÈ

Dans la mythologie grecque, Ananké est la personnification de la destinée. Elle marque aussi le début du cosmos dans la mythologie romaine. 

Dans ce poème, la question de ce qu’est la réalité formelle d’une idée est posée : « comment peut-on libérer le langage pour changer la vie ? ».

Poème : Hommes d’un siècle pour vous connaître

1- « Moires » : Anankè est la mère d’Adrastée et des Moires. Elle était peu vénérée avant la création de l’Orphisme, culte dans lequel l’être humain erre de réincarnation en réincarnation pour avoir oublié son origine divine. Les Moires sont les trois déesses responsables du sort des âmes de retour dans le monde des vivants. Elles représentent ainsi le destin, associé à la notion de récompense et de punition selon la vie passée du défunt. 

ODYSSÉE – PURGATOIRE : AUX FIGURES DE L’EFFACEMENT

OE

L’ensemble des textes composant Oe forment une seule et même narration fragmentée. « Oenisme » au lieu de « Orphisme », « soe » anagramme de « ose » et pluriel imaginaire du « soi ». De la mise en forme spécifique des poèmes naissent des cris, des sons venant pour la plupart de l’enfance, qui se superposent à la narration. 

L’ensemble des textes présentés ici ne forment en réalité qu’un seul et même poème. 

Poème : Nous ne savons pas.

1- « filigrames » : ce néologisme est construit à partir des termes “filigrane” et “âme”. 

Poème : Mentale de la denrée.

1- « Mentale de la denrée » : ce texte s’inspire du poème « Au hasard » de Paul Eluard (Capitale de la douleur -1926).

2- « Allégorie d’une beauté vénustée » : ce vers fait référence au tableau La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, peint vers 1485 et conservé aux Offices de Florence.

Poème : Sometimes.

Les vers « les textes sont parfois des images silencieuses » (P.92.) et « Le souffle d’un fil nature du fils » (P.91.) font référence au film Le sacrifice d’Andrei Tarskovski paru en 1986. 

FACE A LA NUIT

Les poèmes présentés dans Face à la nuit font apparaître des vers de Pierre Reverdy. Marc Michiels a souhaité rendre hommage à cet artiste qui, comme lui, a habité Montmartre. Quand Pierre Reverdy décide de se retirer du monde, en 1926, il choisit de séjourner à l’abbaye bénédictine de Solesmes. Ce village Marc Michiels la connaît bien puisque, enfant, il y a séjourné régulièrement. 

À l’instar du héros de Natsume Sôseki, dans son livre Oreiller d’herbes paru en 1906, qui se retire dans la montagne pour peindre et réfléchir à l’acte de création, Marc Michiels choisit le Monastère de Saorge en novembre 2010 pour expérimenter la solitude créatrice et l’introspection artistique. 

Poème : Mon coeur goutte-à-goutte.

L’eau représente pour Marc Michiels le voyage vers l’autre monde. Selon lui, il existe une relation entre l’homme, sa quête personnelle de la vérité et la nature des choses. L’eau, sous forme de pluie battante, représente symboliquement la vie moderne des hommes. À l’opposé, l’eau fraîche des montagnes rappelle à l’ermite que la source de la vie se trouve dans cette nature qu’il affectionne.

1- « Point de ligne en demi-cercle » : Marc Michiels prend appui sur une série de peintures de Joan Miró (“bleu I, bleu II, bleu III – 1961”) afin de mettre en valeur l’idée du « signifié par le vide ».

Poème : N°5 d’une cellule au tombeau.

C’est le numéro de la cellule qu’a occupé Marc Michiels lors de son séjour au Monastère de Saorge. Le poème se veut être une synthèse des émotions ressenties pendant ce séjour, aux côtés d’écrivains tels que Françoise Pillet, Jeanne Painchaud, Arnaud Zucker, traducteurs : Donal McLaughlin, Jean-Jacques Boin alors responsable de la résidence d’écriture et Eva Kanine son assistante.

Poème : Je suis une âme.

Le titre fait référence aux poissons rouges qui nageaient dans l’abreuvoir à proximité du Monastère. À la fin de son séjour, une heure avant son départ, Marc Michiels s’est rendu près de cet abreuvoir pour faire ses adieux à « l’esprit de la colline ». Il remercia les poissons et il les vit alors se regrouper et dessiner une flèche qui lui indiquait le chemin du retour. Cette expérience, magnifiée par un paysage idyllique, fut pour l’auteur l’un des moments d’émotion les plus intenses de sa vie.

TOKYOTO

Les illustrations de cette sous-partie ont été créées au Japon, un mois après le séjour de Marc Michiels au Monastère de Saorge. Pendant plusieurs semaines, il n’a pas pu écrire une seule ligne ni produire aucune photographie. Seules des illustrations ont vu le jour et ont été regroupées sous le néologisme « Tokyoto », contraction de Tokyo et de Kyoto. Ces dessins expriment le sentiment qu’il a éprouvé lors de ses différents voyages, entre un Kyoto classique et un Tokyo moderne. Mis bout à bout, ces illustrations préfigurent, à la manière des kanji japonais, l’écriture de l’expression « Je t’aime » en japonais. Après la catastrophe du 11 mars 2011 survenu à Fukushima, l’auteur a été incapable d’écrire quoi que ce soit durant une année entière.

ODYSSÉE – PARADIS : AILLEURS

LE MONDE DES FORMES, FORMES DES MONDES

Poème : Sans cesse à mes côtés s’agite le créateur. 

1- « profil des diacres surveillent le sens des destructions ! » : ce vers fait référence à « l’Etude d’après le portrait du Pape Innocent X de Vélasquez » de Francis Bacon (1953). 

Ce qui m’intéresse, c’est saisir dans l’apparence des êtres la mort qui travaille en eux.

Francis Bacon.

Poème : Quand les hommes de l’aube à l’arme blanche.

Ce texte fait référence à une prise de vue réalisée par Marc Michiels dans l’atelier du maître tatoueur Yasuda-San à Tokyo et ancien forgeron des lames de sabres japonais.

1- « l’âme de Kuniyoshi » : Utagawa Kuniyoshi (1797 – 1861) était l’un des derniers grands maîtres japonais de l’estampe sur bois (« ukiyo-e »). 

Poème : Lieux chargés d’histoire toi qui jusqu’à l’aurore de ta vie.

1- « Glyphe huit » : cette expression renvoie au nombre de tableaux constituant la série Les Nymphéas de Claude Monet, exposés à L’Orangerie à Paris. 

Poème : L’eau coulait de mes doigts…

1- « Shadows of Death » : l’auteur fait référence à un ensemble de peintures intitulé « Shadows » (1978-1979) d’Andy Warhol.

Poème : À la recherche de l’oubli’e.

Tiraillé entre son appartenance au monde moderne et cette impression de n’appartenir véritablement à aucun monde, Marc Michiels termine ce recueil en mettant face-à-face la mélancolie du souvenir (« le temps des image’s n’est plus ») et la délivrance par l’oubli (« à la recherche de l’oubli’e »). D’où ce questionnement permanent dans l’oeuvre de Marc Michiels : Le poète doit-il être de son temps ou doit-il s’en extraire pour s’interroger sur « l’idéal de la beauté ? » :

Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie : N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde !

Extrait : Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, Bibliothèque de la Pléiade, 1961.

Entretient et questions de Gildas Le Moigne / Réponses : Marc Michiels.