MICHIELS

Sérendipité

Que se passe-t-il lorsque l’on se place dans l’espace des attentes non dévoilées ?
Il y a de grande chance que l’inattendu survienne à vos côtés, vous proposer un flux chromatique de ce que votre âme véhicule vraiment derrière le miroir des tonalités.
Car en vérité, notre ADN se meut en une succession d’espaces et de couleurs, fluctuants à l’infini nos mouvements.
A l’inverse, notre vie dans cette espace est comme figé dans un temps scellé, un arrêt sur image en quelque sorte ! 

Un équilibre sans doute nécessaire, une sérendipité où l’horloge qui au moment de notre éloignement s’arrêtera de nouveau sur une nouvelle matrice de couleur dans le monde flottant des possibles. Un arc-en-ciel des pensées éphémères, où seul les plus volontaires, les plus fou, décident d’arrêter le temps en fixant une empreinte sur le sable brulant du temps qui passe. 

Initialement, nous devions aller voir l’exposition collective à Beaubourg, « Réseaux-mondes » interrogeant la place du réseau dans nos sociétés innervées par les réseaux sociaux et la dématérialisation même du réseau. Et puis vous savez la suite ! M’étant trompé de date, nous avons visités les collections du musée tout simplement.

Voici donc une série numérique réalisée en février 2022 peu avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, à partir d’une photographie que j’ai réalisé de Fabrice Frossard devant une sculpture de Jean-Pierre Raynaud, Le Pot doré – 1985 et une photographie de Fabrice Frossard de moi, prise devant une peinture de Joan Miró, Bleu II – 04 mars 1961. Vient ensuite, une proposition picturale par pixellisation sur le flux interne des images par Marc Michiels et présentée en chiffre impair des images et de 1 à 19. 

©Fabrice Frossard