Résidence des âmes endormies, couvent des franciscains, Abstraction pour tempo, ne fait pas plus qu’une Figure ; Mon corps tremblant plongé dans l’espace clos De l’épaisseur du caveau – stèle éternelle ;
Écriture comme simple vocation La nature liquide réveille ta beauté, Courant d’air, comme le mont des libertés, Le doux parfum de mon ême lassé.
Je veux vivre ! aimer plutôt qu’exister ! La vérité est dans l’oubli, J’étalerai mes tributs sans remord A la face cuivrée de vos envies.
Pour engloutir mes sanglots apaisés Seul parmi les cîmes et les neiges ; Tu m’indiquas alors le chemin du retour, Flèche au coeur poissons rouges.
Mon chemin, désormais est celui que je trace, Sans corps pour voyager ; Unité dans, l’expérience de l’autre, Performance chamanique du sacrifice,
Je suis, les mains de la pensée, Le feu détaché du brasier Monastère surplombant, les gorges du fleuve de la Roya, L’eau de mon coeur est bleu turquoise.