MICHIELS

Oe

©Marc Michiels

Oe (Origine des écritures), est une série « photographique argentique » réalisée à partir de « négatifs sensitifs »
(peintures liquide et gélatines colorées entre deux feuilles de plastique transparent).
D’une dimension de 6 cm par 6 cm, ils sont ensuite scanné pour obtenir une version en digital.

Initialement, ces négatifs avaient été créés devant un lieu, où positionnés devant un moment de la vie réel,
devant un tableau ou une photographie, au niveau du plan film d’un Hasselblad 503 lors de la prise de vue.
Pour être ensuite, développé dans des séries photographiques intitulées Impermanence, Catharsis, Dépossession et Sens.

Appartement – Studio – ©Marc Michiels
Je suis quoi, ô mortels ! comme un rêve liquide,
Une peinture, où chacun se croit à plaire,
Est fait pour inspirer un poète un amour
Une photographie transparente.

Ce ne sont pas des images, mais des oe ;
O comme origines des signes inscrits sur les murs des parois ;
E comme l’écriture des formes colorées aiguisant la ligne,
Le mélange a toujours été la règle des cavités profonde des arts.

Les poètes, « non » plus de frontières,
Que celles imposés par les hommes,
Consumeront-ils leurs vies en d’austères prix ;

Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants,
La synthèse fait de toutes représentations l’axe d’une :
Beauté éternelle, Oe oe-il est !
 
 
D’après Les fleurs du mal – Spleen et idéal : La Beauté – Charles Baudelaire 1861 par Marc Michiels.