MICHIELS

Aux passions joyeuses,

Ed. Ragage

©Marc Michiels

Ed. Ragage – Collection Écrin n°114.
Présentation : Briséis Leenhardt-Jan.
Illustrations : Joanna Hellgren.
Traduction : Pierre Janin.

Titres des parties : 
– Fleurs de l’ombre.
– La paix des chiens.
– S’en remettre aux anges.
– Aux temps suspendus.

60 pages, broché.
Achevé d’imprimer 2009.
Tirage : 200 exemplaires.
Format : 130 x 250 mm.
ISBN : 978-2-35955-013-9.
Prix : 15 euros.

Marc Michiels procède en photographie comme en poésie. Les corps qui apparaissent sur sa pellicule sont comme sur le papier : des ombres, des êtres diaphanes de passage sur la rive du souvenir.

Tel Virgile entre l’enfer et le Paradis, il nous conduit dans un entre-deux-mondes où le jour se confond avec la nuit, où la vie se mêle à la mort et où l’amour, cet être présent-absent, accueille ce visiteur, chantre des âmes perdues.

Tout ce qui était n’est plus – les impressions, les sensations, des ombres fugaces apparaissent pour mieux s’effacer au fond d’un océan de matière noir. Demain est déjà hier, tandis que l’incertain devient le vrai. Le poète est à la dérive, ses muses l’ont trompé. Puis, soudain, au cœur de la souffrance, une lueur et une voix se lèvent, la passion vient côtoyer la joie, les souvenirs de l’absent murmurent le chant de l’aube et de l’être aimé. Alors dans les mots se dessinent un sourire, un regard, la chaleur des corps étreints et le temps de l’oubli laisse la place à celui du « Je t’aime » – Briséis Leenhardt-Jan.

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Marc Michiels uses the same process when he takes photographs as when he writes poems. The bodies that appear on his film are the same as those on paper: shadows, diaphanous beings passing along the shores of memories.

Like Virgil between Hell and Heaven, he drags us in between two worlds where day and night merge, where life and death mingle and where love, this present absent being, welcomes this visitor, bard of lost souls.

All that used to be is not anymore – impression, sensation, fleeting shadows appear to fade away even more in the depth of an ocean of black substances. Tomorrow is already yesterday whereas uncertainty becomes reality. The poet is helpless, misled by his muses. And, suddenly, at the core of his suffering, a light and a voice rise, passion mixes with joy, memories of absence murmur the sound of dawn and the sound of the beloved one. So, a smile, a look, the heat of embraced bodies emerge from the words and the time of oblivion leaves room to the time of “I love you” – Briséis Leenhardt-Jan.