MICHIELS

Esperdre

©Marc Michiels
Gaîté lyrique, sous les lumières d‘un concert, vos textes,
Nous rappellent les temps accostés des femmes de passages,
Je vois scintiller les lanternes en papier du plaisir passé
Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone ;


Une île volcanique où la mer donne
Une saveur iodée à la vie ;
Les hommes tantôt lucioles et bushi,
Les femmes hanami d’un jour, des nuits vagabondes.


Guidé par l’esprit du tamaboko,
Je vois la partition de signes flottants
Aires marine des amours humides,


Sensation de l’instant à l’oeil ouvert au vers,
S’imprimer que si l’on est en,
Émoi aux chants des sirènes aveugles
.
D’après Les fleurs du mal – Spleen et idéal : Parfum exotique – Charles Baudelaire 1861 par Marc Michiels.